Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






mardi, 21 février 2012
La complémentarité de nos deux hémisphères cérébraux

Einstein disait que l’intuition est un cadeau, et que la rationalité est son serviteur. Pour Iain McGilchrist, psychiatre et auteur, nous avons créé une société qui honore le serviteur, et néglige le cadeau. C’est ce qu’il soutient dans cette autre conférence RSA Animate que nous vous présentons cette semaine sur la spécialisation de nos deux hémisphères cérébraux. (suite…)

De la pensée au langage | Comments Closed


lundi, 13 février 2012
Des protéines qui guident le câblage cérébral

Le cerveau humain contient des millions de fois plus de connexions entre ses neurones que les quelque 20 000 ou 25 000 gènes contenus dans l’ADN de nos cellules. Et pourtant, durant le développement de notre cerveau, les extrémités des axones de nos neurones en développement ressemblent à de véritables « têtes chercheuses » qui réussissent à trouver leur cible spécifique à travers la soupe moléculaire complexe que constitue le milieu extracellulaire. (suite…)

Le développement de nos facultés | Comments Closed


lundi, 6 février 2012
Lumière sur les premières membranes cellulaires

Toute cellule vivante, et donc tous nos neurones, possède une membrane cellulaire qui sépare le milieu extérieur des myriades de réactions biochimiques qui se déroulent à l’intérieure dela cellule. Certainesde ces réactions enzymatiques permettent même de former cette membrane. C’est cette capacité à s’autoproduire qui caractérise le vivant que Maturana et Varela ont appelé « autopoïèse ».

Mais si cela prend une membrane pour qu’il y ait cellule vivante et que c’est la cellule vivante qui produite la membrane, comme sortir de ce dilemme en tout point semblable à la question de savoir ce qui a existé en premier, « l’œuf ou la poule » ? On n’a pas le choix que de supposer qu’à un moment donné au début de l’évolution, une réaction biochimique capable de fabriquer des membranes a pu être catalysée par une molécule non organique, c’est-à-dire n’étant pas issue du métabolisme d’une cellule vivante. (suite…)

De la pensée au langage | Comments Closed


lundi, 30 janvier 2012
Une nouvelle page d’accueil pour le site

En janvier 2002, il y a exactement 10 ans, commençait la construction du Cerveau à tous les niveaux ! Comme l’a souligné le premier billet du blogue de 2012, la section « Nouveautés » du site est là pour rappeler le chemin parcouru depuis une décennie. Pour souligner ce dixième anniversaire, la page d’accueil du site a été complètement redessinée. La nouvelle version a tout d’abord l’avantage d’être compatible avec les nouveaux supports de cette deuxième décennie du XXIe siècle, soit les tablettes numériques et autres téléphones « intelligents » (ce qui n’était pas le cas de l’ancienne mouture en Flash). (suite…)

Du simple au complexe | Comments Closed


lundi, 23 janvier 2012
Le dégoût derrière nos choix, même politiques ?

Depuis Descartes et encore aujourd’hui, il est de bon ton d’affirmer que nos décisions découlent de notre capacité de raisonnement, de notre rationalité, bref de notre capacité de peser logiquement le pour et le contre. Mais les sciences cognitives contemporaines montrent que c’est loin d’être toujours le cas. Et que bien souvent nos discours rationnels ne sont en fait que des alibis langagiers pour justifier des comportements décidés à notre insu, par des processus inconscients beaucoup plus anciens évolutivement parlant.

Comme le dégoût, cette émotion puissante qui nous a sans doute préservé de bien des maladies en nous détournant instinctivement de la putréfaction et d’autres corps pustuleux. Or ce que l’on découvre de plus en plus, c’est que le dégoût pourrait influencer nos choix dans des domaines apparemment fort éloignés des souches microbiennes, la politique par exemple. (suite…)

Au coeur de la mémoire, Le développement de nos facultés | Comments Closed