Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






mardi, 28 août 2018
Des températures élevées favorisent les conflits de toutes sortes

« Avec la chaleur élevée, les esprits s’échauffent autour des conflits de communauté et des moyens de la lutte sociale »

Extrait du synopsis du film Do the Right Thing, Spike Lee, 1989.

Fin août, les vacances tirent à leur fin. Mais si l’on s’en tient qu’à la température, on se croirait à la mi-juillet ! Cet été fut en effet très chaud et, « si la tendance se maintient », on n’a encore rien vu : plusieurs modèles climatiques prévoient une hausse globale de 2 degrés Celsius au cours des quelques prochaines décennies. Cela m’a rappelé une étude citée par Alan Jasanoff lors de son passage à Brain Science dont je vous avais parlé ici il y a un mois. Et c’est avec ce sujet « chaud » que je terminerai ces billets estivaux.

Vers 31 :45 de l’entrevue, Jasanoff mentionne une étude de l’université Princeton établissant une solide corrélation entre une élévation de la température et l’augmentation des conflits, tant au niveau des individus que des groupes sociaux. (suite…)

Le développement de nos facultés | Comments Closed


lundi, 20 août 2018
Se mettre à jour avec « l’École des profs » et faire avancer les neurosciences avec Mozak

Avant d’entrer dans le vif du sujet d’aujourd’hui, j’aimerais dire un mot sur les formations que j’offre à partir de ce site et de ce blogue.  J’ai par exemple eu le plaisir d’en donner une la semaine dernière au cégep de Thetford durant toute une journée. Ces « écoles de profs », comme je les appelle, donnent l’occasion à des profs de biologie, psychologie ou soins infirmiers (comme c’était le cas mercredi dernier, mais parfois aussi des profs de philosophie, sociologie, etc.) de se mettre un peu à jour en ce qui concerne les avancées récentes dans le vaste domaine des sciences cognitives.

J’ai peine à suivre cette effervescence avec mes billets de blogue hebdomadaires, alors imaginez un prof à temps plein avec plusieurs groupes au cégep ! C’est d’ailleurs comme ça que je justifie un peu cette petite « longueur d’avance » que j’essaie de leur faire partager. D’innombrables publications récentes sur l’épigénétique, le réseau du mode par défaut, le concept d’affordance ou de recyclage neuronal ou encore la technique révolutionnaire de l’optognénétique bousculent ainsi les grands paradigmes scientifiques sur lesquels on s’appuyait jusqu’ici pour comprendre la nature humaine. Et cela semble être apprécié si j’en juge par le mélange de ravissement et de doute qui transparaît souvent à la fin de ces journées. La notion d’aire spécialisée dans le cerveau est donc passablement dépassée malgré ce qu’en disent encore certaines monographies de référence (qui ont forcément des années de retard sur ce qui se publie chaque semaine) ? Dix nouvelles questions fascinantes surgissent alors, et bien que notre niveau de confusion augmente, il augmente pour des raisons plus intéressantes et plus importantes, comme le dit une citation que j’aime amener à la fin de ces journées… 😉

Avant d’entrer dans le contenu du billet d’aujourd’hui, j’en profite donc, en ce début de session, pour offrir mes services pour de telles formations. Comme vous pouvez le voir sur ma page de l’École des profs, leur durée et leur contenu sont adaptables selon vos besoins. Et ces formations peuvent aussi s’adresser à d’autres publics que des profs, comme des professionnels de la santé (ostéopathes, éducateurs somatiques, etc.). Avec les petits dons que je reçois pour mes billets de blogue, ces conférences sont devenues mon gagne-pain après que le gouvernement conservateur au pouvoir en 2013 ait décidé de couper le financement qu’obtenait alors Le cerveau à tous les niveaux depuis dix ans. Mais malgré les soucis générés par cet événements, je dois dire que j’adore aujourd’hui rencontrer de « vrais cerveaux » pour échanger avec eux de neurosciences. De là à dire que je remercie Stephen Harper, il n’y a qu’un pas, que j’hésite tout de même à franchir…  ;-P (suite…)

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mardi, 7 août 2018
Une neuroscientifique explique les effets de l’alcool sur le cerveau… en se saoulant !

Et elle ne fait pas que ça. Elle explique aussi les effets du sucre sur le corps-cerveau en mangeant des bonbons, les effets de l’insomnie en passant une nuit blanche, les effets de la grippe tout en étant grippée et même les effets d’une rupture amoureuse en rompant avec son copain ! Ou du moins, c’est ce qu’elle laisse croire. Nous y reviendrons en conclusion.

Cette neuroscientifique, c’est Shannon Odell. Plus précisément candidate au doctorat en neuroscience au Weill Cornell Medical College de l’université Cornell à New York. Elle a commencé en novembre dernier cette série de vidéos de cinq minutes intitulée « Your Brain On Blank » où elle se met en scène en expliquant de façon très dynamique, et non moins rigoureuse et accessible, ce qui se passe dans votre cerveau et votre corps quand vous avez tel ou tel comportement. (suite…)

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