Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 28 février 2022
Et si la solution était dans la soustraction ?

J’ai appris récemment la signification de l’acronyme anglais KISS : « Keep It Simple, Stupid », un principe qui préconise la simplicité et l’évitement de toute complication non indispensable dans la mesure du possible. Je me suis rappelé de ce récent ajout à mon vocabulaire anglophone en lisant l’article Le paradoxe de la draisienne : moins, c’est mieux ! de Diana Kwon dans le numéro de Cerveau & Psycho de novembre dernier. Un article tout simple (!) et bien écrit qui débouche sur un biais cognitif humain à partir de cet exemple des petits vélos sans pédales fort efficaces pour apprendre à rouler, mais que l’on avait longtemps négligés. Une extrapolation que j’ai pris plaisir à pousser un peu plus loin. Peut-être trop. À vous de juger… (suite…)

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lundi, 21 février 2022
Journal de bord de Notre cerveau à tous les niveaux : Le « connais-toi toi-même » de Socrate à l’heure des sciences cognitives

Dans la foulée du 20e anniversaire du Cerveau à tous les niveaux, j’ai commencé dans ce blogue le 17 janvier dernier une sorte de « journal de bord » d’un livre sur le cerveau et les comportements humains que j’ai écrit durant la pandémie. Comme j’en ai encore au moins pour un an de vérifications et d’améliorations de toutes sortes avant la publication de l’ouvrage, j’ai pensé consigner ici à peu près chaque mois quelques réflexions inspirées de mon travail de relecture en cours. Cela se veut par conséquent une démarche un peu plus personnelle que les billets que je publie ici habituellement sur des études récentes en sciences cognitives. Et donc je voudrais vous parler aujourd’hui de mon chapitre 1 qui s’intitule : Le « connais-toi toi-même » de Socrate à l’heure des sciences cognitives. (suite…)

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lundi, 14 février 2022
Qui « fact check » les « fact checkers » ?

C’est une question pas si anodine qu’elle en a l’air. Parce que si l’on nous met parfois en garde avec raison contre des gens qui disent « avoir fait leur recherche » sur un sujet et avoir découvert des secrets incroyables, on va aussi souvent brandir le résultat des recherches des fact checkers comme des vérités absolues. Or ces redresseurs des torts, pour caricaturer un brin, sont de simples journalistes rémunérés pour faire leur travail au mieux de leur connaissance dans des domaines spécialisés complexes où ils ne sont pas plus familiers que vous et moi avec ces disciplines et leurs concepts. Et dès qu’on parle de phénomènes moindrement complexes (n’importe quoi impliquant le cerveau, ou encore l’action d’un virus ou d’un vaccin sur un organisme, par exemple), on se retrouve vite à faire deux choses : des métaphores et des choix. (suite…)

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lundi, 7 février 2022
Se méfier des métaphores pour le cerveau et la Covid

Les métaphores et les analgies nous aident à comprendre le monde. C’est même, selon certains auteurs, le cœur de notre pensée. Mais elles peuvent aussi nous piéger en nous enfermant dans une logique qui n’est pas la bonne si on oublie ce qu’elles sont : des ressemblances, souvent superficielles, entre deux choses dont la nature profonde peut être très différente. Deux exemples de ce danger me viennent immédiatement à l’esprit. Deux métaphores qui semblent s’imposer d’elles-mêmes mais dont les limites sont si vite atteintes qu’elles nous embrouillent plus qu’autre chose sur ce qu’on tente de comprendre : celle du cerveau comme un ordinateur et celle de la pandémie de Covid-19 comme une guerre à gagner. (suite…)

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