lundi, 14 octobre 2024
Pour tout savoir sur le livre, consultez son site web !
Ce billet « épinglé » en haut du blogue présente le site web du livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » (Écosociété, octobre 2024) au https://livre.blog-lecerveau.org
Les liens ci-dessous donnent accès à ses différentes sections:
Sommaire et Table
En savoir plus sur le livre
Toutes les références cliquables
Pages retirées du livre par manque d’espace
Ainsi que les prochains événements reliés au livre et les différentes façons de se le procurer :
Achat direct à l’auteur (avec bonus pour lui et vous)
En librairie ou pdf au Canada
En librairie ou pdf en Europe
Le menu du haut vous permet aussi d’avoir accès à la page du livre sur le site d’Écosociété, de voir les médias qui en parlent et de consulter la biographie des deux co-auteurs.
Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 17 mars 2025
Club de lecture de mon livre et les écrits d’Hélène Trocme-Fabre
Tel qu’annoncé la semaine dernière, j’aimerais rappeler à votre mémoire un certain nombre de livres et d’articles écrits par Hélène Trocme-Fabre qui nous a quitté le 21 février dernier. Mais d’abord, simple rappel que c’est mardi le 25 mars prochain à 19h au café les Oubliettes que commence le club de lecture de mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale ». Une première rencontre qui, comme dans le livre, aura donc pour titre : Le « connais-toi toi-même » de Socrate à l’heure des sciences cognitives. Comme je l’ai expliqué dans ce blogue il y a un mois en me référant à la description de l’activité sur le site de l’UPop Montréal :
« Fidèle à l’organisation générale du livre en différentes « rencontres » entre les deux protagonistes, je propose pour ce club de lecture de faire autant de séances qu’il y a de rencontres dans le bouquin, c’est-à-dire une douzaine. Durant la première demi-heure de chacune de ces séances, j’en résumerai les concepts clés ainsi que de nouvelles idées issues de mes lectures récentes. Ce sera ensuite l’occasion de poser des questions sur les aspects plus difficiles de cette rencontre (exposés par exemple dans certains encadrés). Après la pause habituelle des cours de l’UPop, nous approfondirons un thème lié à cette rencontre, idéalement toujours avec un.e invité.e qui nous parlera de son domaine de recherche relié à celui du thème de la rencontre. Et à nouveau, les gens pourront intervenir et faire comme Yvon dans le livre en questionnant les implications concrètes de tout ça dans notre vie de tous les jours. »
Je suis bien excité à l’idée de me replonger dans ces rencontres pour éclaircir et d’approfondir avec vous toutes ces questions du Big Bang à la conscience sociale !
* * *
Plusieurs questions reliées à notre cognition, à notre capacité de connaître le monde avec notre cerveau, ne peuvent d’ailleurs se comprendre réellement que si l’on se rappelle que nous sommes avant tout des êtres vivants. Nombre de philosophes réfléchissent maintenant sur « le vivant » et tout ce qu’il nous amène à comprendre sur nous-même et nos sociétés. De Vinciane Despret à Baptiste Morizot, en passant par Emanuele Coccia ou Olivier Hamant, prendre le temps d’observer et de comprendre la faune et la flore s’avère toujours inspirant pour notre monde qui s’en est coupé depuis trop longtemps. Et une précurseure de cette pensée, je vous en parlais la semaine dernière à propos de ses entretiens vidéos, c’est Hélène Trocme-Fabre, décédée le mois dernier à l’âge de 94 ans. Je voudrais donc rappeler simplement ici quelques-uns de ses écrits que j’avais déjà signalés dans ce blogue.
D’abord en 2011, dans un billet intitulé Apprendre à piquer la curiosité, où je faisais mention de ses ouvrages J’apprends donc je suis et de Réinventer le métier d’apprendre qui ont marqué une génération de pédagogues. Ensuite en 2012, dans le billet Mémoriser : les « pourquoi » et les « comment » en parlant de son article publié dans le dossier « Aider à mémoriser » des Cahiers Pédagogiques en juin 2009 où elle puise dans la biologie du vivant, citant Francisco Varela au passage, pour nous rappeler que,
depuis la première cellule, « tout y est reliance, connectivité et émergence ».
Puis en 2013, où elle nous invitait à Mieux penser le vivant en utilisant ses mots à l’occasion d’une réédition augmentée de son « Langage du vivant » d’abord publié en 2004 et qui l’avait menée à mettre en évidence « l’immense fossé qui sépare nos langues européennes du langage du vivant. ». Je me permets de citer un bout de ce billet, qui résonne plus que jamais en ces temps de polarisation de la pensée :
« Parce qu’un arsenal langagier est bien autre chose que de simples mots. Il cache des croyances implicites sur ce qu’est la vie et sur notre compréhension du monde. On s’enferme ainsi encore trop souvent inconsciemment dans un mode de pensée dualiste qui nous incite à réfléchir en termes d’opposition et d’alternative. Et si, comme le disait Pierre Bourdieu, «Changer les mots c’est changer les choses», il faut, comme nous invite à le faire Hélène Trocmé-Fabre, changer ce vocabulaire. Comme celui du « ou bien, ou bien » qui ferme la porte à la troisième voie, à l’inattendu, à l’innovation. À la vie, quoi. »
Et finalement, en 2014, où j’évoquais Deux habituées de ce blogue revisitées, dont Hélène à propos de son article Le Vivant et Nous qu’elle venait de rendre accessible sur Internet et où elle rappelle que :
« l’humain a tout à gagner lorsqu’il cherche à découvrir qu’il est par nature en devenir (comme le furent les premières cellules pro- et eucaryotes), et que son équilibre dépend de son respect pour les 3 logiques auxquelles est soumis tout organisme vivant : une logique de régulation (dans sa relation à l’environnement); une logique d’adaptation (dans sa relation aux autres); une logique d’évolution (dans sa relation à soi). Il existe une autre façon de dire la même chose : le vivant est né, nous sommes nés, pour apprendre. »
Un texte d’une grande richesse où se retrouvent condensés d’autres aspects de la riche pensée de cette pédagogue branchée sur les sciences cognitives contemporaines dont les écrits ont encore tant à nous apprendre, justement.
De la pensée au langage, Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 10 mars 2025
Hélène Trocme-Fabre (1931-2025) : une vie à trouver les bons mots pour parler du vivant
J’ai appris récemment avec tristesse le décès d’Hélène Trocme-Fabre (1931-2025), le 21 février dernier. Comme je l’écrivais ici en 20217, Hélène demeure pour moi l’une des premières grandes vulgarisatrices des sciences cognitives en sol français. Et pas seulement des « neurosciences mainstream », comme on pourrait les appeler (ce qui fut déjà un exploit dans les années ’70 et ’80 dans cet Hexagone très cartésien), mais surtout des sciences énactives, l’une des approches les plus florissantes des sciences cognitives du XXIe siècle. Il faut dire qu’Hélène a co-traduit en français « L’arbre de la connaissance » d’Humberto Maturana et Francisco Varela, ce qui a dû lui donner quand même une longueur d’avance sur ses contemporain.es !
Bien que nos échanges furent plus épistolaires qu’en personne puisqu’elle habitait en France et moi au Québec, je n’oublierai jamais la seule visite que je lui avais faite en 2012 lors de la préparation de mon film « Sur les traces d’Henri Laborit » (2016). J’ai gardé dans le film quelques extraits de la longue conversation filmée qu’elle m’avait alors généreusement accordée où elle y relate son parcours atypique de phonéticienne, d’angliciste, de linguiste, d’éducatrice et d’auteure (vers la 5e minute de ce 3e segment de mon film). (suite…)
De la pensée au langage, Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 3 mars 2025
La perspective évolutive : ce qui lie Homo Fabulus à « Notre cerveau à tous les niveaux »
Après l’entrevue à propos de mon livre dans le magazine de l’Acfas la semaine dernière et l’annonce du « club de lecture » consacré à « Notre cerveau à tous les niveaux » il y a deux semaines, j’ai cette semaine un autre prétexte pour vous parler de mon bouquin ! Encore, vous allez me dire ? Que voulez-vous, avec un sous-titre comme « Du Big Bang à la conscience sociale », les lieux et les personnes susceptibles d’en parler sont assez diversifiés. Cette fois, c’est une chaîne Youtube consacrée à la psychologie évolutionnaire, Homo Fabulus, qui le fait connaître à ses abonné.es de belle façon. Voici donc une brève présentation de la chaîne en question, de ce qu’est la « psycho évo » et de son auteur, Stéphane Debove. (suite…)
Le bricolage de l'évolution | Pas de commentaires
lundi, 24 février 2025
« Pourquoi j’ai écrit ce livre », un entretien dans le magazine de l’Acfas
Fin janvier dernier, j’ai rencontré Johanne Lebel, rédactrice en chef du magazine de l’Acfas, qui voulait savoir « Pourquoi j’ai écrit ce livre », une chronique où chercheuses et chercheurs sont invités à présenter leurs ouvrages. Sa curiosité et la pertinence de ses questions ont donné lieu à un échange fourni qui a profité d’un travail d’édition pour donner, il me semble, l’excellent entretien publié le 12 février dernier que je vous présente aujourd’hui. Tout étant disponible en suivant le lien précédent, je me contenterai de recopier ici le paragraphe de présentation du livre écrit par Johanne Lebel :
Raconté sous forme de dialogue, ce livre est à la fois « une monographie sur le cerveau et un récit sur les origines de la pensée » [p.4]. C’est aussi un ouvrage de vulgarisation ambitieux dans sa visée de saisir la complexité de la nature humaine, et rigoureux dans ses descriptions des avancées scientifiques. Il s’appuie sur une recherche dont les références mises en ligne permettent au lecteur d’y poursuivre leur parcours. Pour leur part, les quelque 105 illustrations de Rémy Guenin offrent une pointe d’humour qui complète agréablement les plus de 200 schémas techniques et photos du bouquin. S’ajoutent à la qualité de l’ouvrage, une table des matières détaillée, et des index très fournis de termes et de personnes clés. Bref, une somme qui s’appuie sur près de 30 ans de pratique en vulgarisation sur le cerveau et son monde.
Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 17 février 2025
Un club de lecture sur le livre « Notre cerveau à tous les niveaux ! »
Mardi dernier, la programmation de la session d’Hiver-Printemps 2025 de l’UPop Montréal a été dévoilée lors d’une sympathique soirée de lancement à la librairie La Livrerie, à Montréal. Pauvreté, gestion des déchets, films de Miyasaki, antiféminisme ou industrie agrochimique sont autant de sujets riches et importants que l’on décortiquera en votre compagnie durant les prochains mois. Plus une autre « activité spéciale », un peu à l’image des deux lancements de mon livre qui étaient inclus dans la dernière session d’automne, puisqu’elle concerne encore une fois « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » (Écosociété), mais dans une perspective d’approfondissement du bouquin. Car malgré la forme dialoguée du livre avec mon ami Yvon D. Ranger, la complexité du cerveau humain au cœur de l’ouvrage fait en sorte que le bouquin n’est pas ce qu’on pourrait appeler une « petite lecture d’été pour la plage », comme me l’ont fait remarquer certaines personnes… D’où mon idée d’organiser dans le cadre de l’UPop un « club de lecture » de mon propre bouquin ! Histoire d’en décortiquer et d’en approfondir ensemble chaque rencontre. (suite…)
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