lundi, 21 novembre 2022
Journal de bord de notre cerveau à tous les niveaux : le meilleur et le pire de nos institutions sociales
Voici donc quelques notes du « journal de bord » de mon livre inspiré par son avant dernier chapitre, le onzième. Un journal commencé en janvier dernier dans la foulée du 20e anniversaire du Cerveau à tous les niveaux et qui vous donne un aperçu du processus d’écriture, et surtout de réécriture depuis les derniers mois. Car après les chapitres un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit et neuf, j’avais dû, comme je l’expliquais la dernière fois dans mes réflexions autour du chapitre dix, revoir en profondeur toute la fin de l’ouvrage. C’est qu’un livre concocté sur plus deux ans et demi maintenant, qui aspire à raconter l’histoire des humains du Big Bang aux mouvements sociaux (rien que ça…), peut nous amener quelques bifurcations imprévues, ne serait-ce qu’à cause de tous les phénomènes que je croyais comprendre au début mais dont l’intransigeance de l’écriture a révélé les angles morts. Et je ne parle pas non plus de tous les liens faits en cours de route et que je ne pouvais même pas imaginer au début de cette aventure. Car après être passé au travers des nombreux niveaux d’organisations de notre système nerveux, de la synapse à ce corps-cerveau qui forme un tout indissociable, et en passant par son caractère dynamique et prédictif à toutes les échelles intermédiaires, et après avoir décortiqué un peu la mécanique du langage et tout ce qu’il peut comporter d’inconscient, j’en arrive aux cultures et aux institutions sociales. Et je vais tenter de comprendre pourquoi, à ce niveau, comparé par exemple à nos cousins primates contemporains, l’être ’humain fait exploser les possibles, et pas toujours pour le meilleur… (suite…)
Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 24 décembre 2012
Parenté et origine évolutive des sociétés humaines
Le temps des Fêtes est un des prétextes de choix pour se retrouver en famille. Le fait d’avoir de la parenté est toutefois si universel et si commun pour nous tous qu’on n’est pas porté à en questionner les origines. Et pourtant, cette parenté a joué et joue toujours un rôle déterminant dans la façon dont s’organisent nos sociétés.
Le primatologue montréalais Bernard Chapais le démontre de façon convaincante dans son livre Primeval Kinship: How Pair-Bonding Gave Birth to Human Society, publié en 2008 et pour lequel il a reçu un prix important en anthropologie en 2010 (voir le 2e lien ci-bas). (suite…)
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lundi, 7 mai 2012
Pourquoi on ne peut avoir qu’environ 150 vrais amis
Vous êtes fiers de vos 500 ou même 1000 ami(e)s Facebook ? Désolé de vous l’apprendre, mais vous en avez probablement beaucoup moins s’il faut en croire Robin Dunbar, professeur d’anthropologie évolutive à l’Université d’Oxford en Angleterre. Aussi peu que 150, en fait. C’est le fameux « nombre de Dunbar », une limite d’environ 150 personnes au-delà de laquelle on ne pourrait entretenir de véritables relations d’amitié. (suite…)
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