Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 20 juin 2022
Théories sur la conscience

On arrive déjà au solstice d’été et comme à chaque année, je ralentirai un peu le rythme de production sur ce blogue, histoire d’aller bouger dans la nature durant la belle saison, chose que je vous souhaite aussi étant donné les bienfaits associés pour le corps et le cerveau. Après sans doute le journal de bord de mon chapitre 6 la semaine prochaine, ces billets deviendront irrégulier jusqu’à la fin août, question aussi de me laisser du temps pour la relecture en cours de ce bouquin. Et sans doute aussi un peu pour lire des articles scientifiques « incontournables » comme celui que j’aimerais simplement vous signaler aujourd’hui. Il s’agit de Theories of consciousness, de Anil Seth et Tim Bayne, publié le 3 mai dernier dans Nature Reviews Neuroscience. (suite…)

L'émergence de la conscience | Pas de commentaires


lundi, 25 mars 2019
Le « corps-cerveau » sous toutes ses coutures

Je dis souvent qu’on ne devrait plus prononcer le mot cerveau tout seul, mais toujours de parler du « corps-cerveau ». Car on le sait maintenant hors de tout doute, un cerveau qui perçoit une situation stressante va causer, si la situation persiste, bien du tort au corps qui le porte. Et inversement un cerveau plein d’espoir va en quelque sorte s’auto-tromper au point où le corps qui le porte va aller mieux. On appelle ça l’effet placebo.

De même, juste dans l’actualité neuroscientifique des dernières semaines, on trouve par exemple le communiqué d’une étude intitulé « Heavy Drinking in Teens Causes Lasting Changes in Emotional Center of Brain ». On y explique que les beuveries adolescentes peuvent amener des modifications épigénétiques qui vont altérer l’expression d’un gène produisant une protéine essentielle à la formation de synapses dans l’amygdale cérébrale. Ces anomalies de câblage pouvant plus tard augmenter les risques de divers problèmes psychologiques, incluant bien sûr la dépendance à l’alcool. (suite…)

Que d'émotions! | Comments Closed