mardi, 10 mars 2020
Voir un comportement comme une boucle de contrôle, mais à l’extérieur de l’organisme
C’est mercredi le 18 mars prochain qu’aura lieu la prochaine séance du cours «Notre cerveau à tous les niveaux» donnée en collaboration avec l’UPop Montréal au café Les Oubliettes. Après la septième séance du 4 mars dernier qui nous avait permis de comprendre que notre cerveau projette constamment ses meilleures hypothèses pour percevoir du sens dans le chaos du monde, on va maintenant ajouter une grosse pièce du puzzle dont on n’a pas trop parlé jusqu’ici : le reste du corps !
Car notre cerveau n’a pas évolué dans le vide, mais toujours dans un corps qui lui-même est toujours situé dans un environnement. En fait, il existe tellement de voies de communication entre le cerveau et le corps qu’on devrait toujours parler du « cerveau-corps » comme d’un tout. Par conséquent, les simulations mentales que notre cerveau génère constamment affectent le reste du corps par toutes sortes de « processus descendants » bien concrets. L’effet néfaste du stress chronique et celui positif de l’effet placebo sont deux exemples de ces phénomènes qui seront brièvement présentés durant cette séance ayant pour titre « Cerveau et corps ne font qu’un et sont constamment affectés par l’environnement ». (suite…)
Le corps en mouvement | Comments Closed
lundi, 25 mars 2019
Le « corps-cerveau » sous toutes ses coutures
Je dis souvent qu’on ne devrait plus prononcer le mot cerveau tout seul, mais toujours de parler du « corps-cerveau ». Car on le sait maintenant hors de tout doute, un cerveau qui perçoit une situation stressante va causer, si la situation persiste, bien du tort au corps qui le porte. Et inversement un cerveau plein d’espoir va en quelque sorte s’auto-tromper au point où le corps qui le porte va aller mieux. On appelle ça l’effet placebo.
De même, juste dans l’actualité neuroscientifique des dernières semaines, on trouve par exemple le communiqué d’une étude intitulé « Heavy Drinking in Teens Causes Lasting Changes in Emotional Center of Brain ». On y explique que les beuveries adolescentes peuvent amener des modifications épigénétiques qui vont altérer l’expression d’un gène produisant une protéine essentielle à la formation de synapses dans l’amygdale cérébrale. Ces anomalies de câblage pouvant plus tard augmenter les risques de divers problèmes psychologiques, incluant bien sûr la dépendance à l’alcool. (suite…)
Que d'émotions! | Comments Closed