lundi, 10 novembre 2025
Projection du film « La pensée machine » dans le cadre du club de lecture de Notre cerveau à tous les niveaux !
L’idée derrière le club de lecture de mon livre est de revisiter chacune des 12 rencontres entre Yvon et moi qui structurent l’ouvrage afin d’en clarifier et d’en discuter les principaux concepts. C’est donc ce qu’on fait une fois par mois depuis mars dernier, ce qui nous mène déjà à la 9e rencontre qui aura lieu mardi le 25 novembre prochain, à 19h. Or j’essaie depuis le début de tenir ces rencontres dans des lieux qui se rapprochent le plus possible des endroits où ont eu lieu les rencontres réelles avec Yvon et qui sont illustrés dans le bouquin. Dans certains cas, comme pour la 5e rencontre au mont Royal en juillet dernier, ou au parc Lafontaine en août, on a même poussé le clin d’œil en revisitant exactement les lieux des rencontres initiales de l’été 2022 ! Or pour la 9e rencontre sur le langage, le dessin d’ouverture, que Rémy Guenin avait croqué sur le vif, représente une scène de tournage d’un film où le réalisateur, Olivier D. Asselin, avait demandé à Yvon de l’aider pour le tournage. Et votre humble serviteur s’était retrouvé à tenir la perche pour capter le son d’une entrevue avec une protagoniste du film. Entretemps, le film en question intitulé « La pensée machine » est sorti en avril dernier, et comme il s’intéresse beaucoup au discours actuel sur notre rapport à la publicité, à l’automobile, et plus largement aux machines, on a eu l’idée de le présenter en entier lors du prochain club de lecture !
Comme c’est un long-métrage de 1h20 cependant, ce serait trop long de résumer en plus, comme je le fais d’habitude, tout le contenu de la 9e rencontre qui explore de nombreux aspects du langage. Ce que je me propose de faire plutôt, c’est uniquement une brève intro d’une dizaine de minutes sur la complexité croissante du système nerveux humain qu’on a mis en place dans les rencontres précédentes et qui permet l’avènement du langage. Et avec lui, comme l’évoque le titre de cette rencontre dans le bouquin, l’émergence de mondes symboliques communs et un tremplin pour la pensée.
Après cette courte introduction, on va donc simplement écouter le film en entier et en discuter ensuite avec Olivier D. Asselin qu’on aura la chance d’avoir avoir avec nous (et que je remercie non seulement pour sa présence, mais pour nous permettre de tenir cette soirée dans les bonnes conditions du local de l’Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ), 5154 Rue St-Hubert, à Montréal). Il y a tellement de chose à dire sur le langage humain que cette rencontre va nous permettre d’en explorer de manière libre, au fil de la discussion, sans doute bien des dimensions. J’étais hésitant au début de briser le rythme de mes résumés mensuels, mais je crois que c’est au contraire tout à fait à propos de s’immerger dans le meilleur et le pire du langage à travers les nombreux personnages du film d’Oliver, et de simplement dans un premier temps, durant la discussion qui suivra le film, prendre conscience un peu plus de l’éléphant dans la pièce qu’on ne voit plus, c’est-à-dire que nous sommes une espèce parlante, que nous naissons « dans le langage » et que nous sommes ensuite toute notre vie immergés dans ce mode de communication propre à l’espèce humaine.
Et donc pour les autres clubs de lecture à venir, on va tout décaler, en abordant le contenu comme tel de la 9e rencontre après Noël, vers la fin janvier. On va donc prendre une pause bien méritée du club à la fin décembre pour le temps des Fêtes, et reprendre en 2026 avec la 9e rencontre fin janvier (qui ne sera donc pas dans la programmation officielle de l’UPop, la session d’hiver-printemps étant lancée en début février), puis la 10e fin février, la 11e fin mars, etc.
Je termine sur une note plus personnelle en vous invitant chaleureusement à venir visionner sur grand écran « La pensée Machine », un film non seulement d’une grande beauté visuelle, mais qui offre énormément de pistes de réflexion sur notre rapport au monde. Bref un film qui fait tout le contraire de ce qu’il dénonce, et en ce sens c’est de l’avis de plusieurs une grande réussite. Sans parler de la difficulté de réaliser de tels documentaires dans un monde où justement il est plus facile de répéter des recettes qui marchent au box-office et qui sont plus faciles à financer, que de trimer pendant des années, comme Oliver l’a fait, pour construire méticuleusement un discours articulé sur nous-même qui puisse servir de tremplin pour une réflexion collective sur notre place dans un monde de plus en plus envahi par nos machines. Une démarche qui n’est pas sans rappeler les objectifs d’une certaine grosse brique rouge, et qui rend le concept de ce 9e club de lecture si réjouissant pour moi et Olivier, ce vieux chum d’Yvon qui est aussi devenu le mien depuis ce sympathique petit tournage du 20 août 2022…
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