Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 14 octobre 2024
Pour tout savoir sur le livre, consultez son site web !

Ce billet « épinglé » en haut du blogue présente le site web du livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » (Écosociété, octobre 2024) au https://livre.blog-lecerveau.org

Les liens ci-dessous donnent accès à ses différentes sections:

Sommaire et Table
En savoir plus sur le livre
Toutes les références cliquables
Pages retirées du livre par manque d’espace

Ainsi que les prochains événements reliés au livre et les différentes façons de se le procurer :

Achat direct à l’auteur (avec bonus pour lui et vous)
En librairie au Canada
En librairie en Europe
En numérique (Écosociété)

Le menu du haut vous permet aussi d’avoir accès à la page du livre sur le site d’Écosociété, de voir les médias qui en parlent et de consulter la biographie des deux co-auteurs.

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lundi, 2 décembre 2024
Après le salon du livre de Montréal, un retour aux sources sur ce blogue

Avant de faire un petit retour sur le salon du livre de Montréal et autres actualités reliées au livre « Notre cerveau à tous les niveaux », je sens le besoin de revenir progressivement à la première vocation de ce blogue qui est de diffuser et commenter du contenu sur les sciences cognitives contemporaines. Bien sûr à travers la promo du livre, de ses « fun facts » aux conférences présentant son contenu, des concepts et des études des sciences cognitives ont « percolé » ici depuis deux ans. Mais pour reprendre tranquillement, pourquoi ne pas simplement vous signaler quelques bons liens, comme je le faisais il y a longtemps. En remontant aux sources, tiens, avec le site Neuroscience for Kids, qui existe encore depuis 1996 et qui m’avait inspiré pour Le cerveau à tous les niveaux.

Dans chacune de ses infolettres mensuelles, on y met en vedette un « site du mois » (en mai 2004, Le cerveau à tous les niveaux avait eu cet honneur!). Ce mois-ci, il s’agit d’une synthèse grand public de récents articles de la revue Nature qui tournent autour de ce qui nous rend unique comme animal, nous, les humains. On est surtout au niveau moléculaire, cellulaire et cérébral, où un ralentissement général du développement chez le primate humain donne lieu à l’expansion cérébrale et surtout corticale observée chez notre espèce. Donc plusieurs données bien vulgarisées et présentées de manière dynamique (en « scrollant » continuellement vers le bas) sur ce qui rend notre espèce si spéciale. Quoi qu’on se garde bien, dans ces sites grands publics avec de gros sous derrière, d’aborder le côté le plus hideux du système capitaliste actuel qui nous tire vers le pire, créant et entretenant par exemple une « crise du logement » permanente qui met les gens dans la rue. Et lorsqu’ils se font des campements de fortune, on les démantèle en plein hiver, comme ce matin dans ma ville, à Montréal…

Je remonte aux sources avec Neuroscience for Kids, mais je me rends bien compte, comme le laisse entrevoir les deux phrases précédentes, qu’après avoir passé quatre ans à côtoyer Yvon avec le livre, je ne suis plus capable de faire de vulgarisation scientifique bien propre et déconnectée du monde. Ce monde qui est dévasté quotidiennement par l’idéologie de la croissance économique qui nous pousse vers toujours plus d’efficacité (accompagnée de toujours plus « d’externalités » qui polluent les écosystèmes) et vers plus de « performance ». Voilà pourquoi quand deux camarades (merci Sylvie et Jean-Pierre!) m’ont pointé indépendamment les critiques du biologiste Oliver Hamant sur cette question de la performance, j’ai tout de suite été voir de quoi il en retournait. Et je n’ai pas été déçu. Car ce que ce spécialiste de la biologie végétale montre, c’est qu’en ces temps de plus en plus imprévisibles (notamment au niveau du climat), nous aurions tout avantage à mettre de côté ce dogme de la performance qui mène inéluctablement vers fragilité et crises sociales, pour s’inspirer de la robustesse du vivant. Car de la moindre plante au cerveau humain, on observe dans le vivant des systèmes pratiquement toujours sous-optimaux mais redondants et décentralisés, de sorte que lorsque survient un assaut ou une lésion, d’autres voies parallèles, métaboliques ou nerveuses, peuvent prendre le relai et absorber les contrecoups. Voici donc trois format pour découvrir cette pensée de Hamant: le TED Talk, la conférence plus classique, et la longue entrevue sur la chaîne Thinkerview.

* * *

Pour revenir au bouquin maintenant, dans un article de l’édition du 16 novembre dernier du journal Le Devoir intitulé « Diplomatie animale », la journaliste Caroline Montpetit questionne de belle façon notre rapport aux autres animaux. Le texte m’a d’autant plus touché que je me suis moi aussi servi de l’exemple du caribou pour parler de notre interdépendance avec l’ensemble des écosystèmes à la page 433 de mon bouquin. Touché aussi parce qu’elle cite longuement « le fascinant livre » Notre cerveau à tous les niveaux, avec un passage qui rejoint bien le ralentissement développemental chez notre espèce dont parlait la page de Nature présentée plus haut :

« Le bébé humain, avec son gros cerveau, va avoir de la difficulté à passer dans le canal pelvien plus étroit de ce bassin modifié. La sélection naturelle aurait alors favorisé la naissance d’enfants prématurés, avec un cerveau inachevé pas encore trop gros, et dont la demande énergétique considérable deviendrait trop importante pour la mère vers la fin du neuvième mois, deux hypothèses débattues, mais qui ont pu jouer en même temps. De sorte que le bébé humain est de loin le moins précoce de tous les primates. Par exemple, à la naissance, le cerveau humain ne représente que 25 % du volume qu’il atteindra à l’âge adulte. Chez le chimpanzé nouveau-né, cette proportion est de 40 %. Pour atteindre ce même niveau, la grossesse humaine devrait durer 16 mois ! À un an, le cerveau n’a atteint que 50 % de son volume final chez l’humain, mais 80 % chez notre plus proche parent. Ça implique que chez l’humain, de nombreuses étapes du développement cognitif vont se dérouler dans un contexte social riche, celui de la famille. »

* * *

Finalement, je vous laisse avec une autre photo du salon du livre de Montréal du week-end dernier (où « le gros livre rouge de Bruno » a été le 3e plus gros vendeur chez Écosociété!), celle de Rémy Guenin, l’illustrateur de l’ouvrage, en train de faire une « dédicace-dessin » d’un bel escargot à coquille de cerveau (pour me faire plaisir…) intitulée « cerveau-lent »… Merci à toutes les personnes qui sont passées et avec qui j’ai eu grand plaisir à discuter !

De la pensée au langage, Du simple au complexe | Pas de commentaires


lundi, 25 novembre 2024
Première recension (positive!) du bouquin, salon du livre de Montréal, et retour sur le 2e lancement

Je voulais vous parler aujourd’hui du salon du livre de Montréal et du « 2e lancement » du livre de mercredi dernier, mais un ami (merci Pierre Tircher !) me signale à l’instant une première recension plutôt exhaustive, méthodique et surtout… positive du bouquin ! Alors je vais « tuer la Une » et plutôt vous parler de cette recension en premier. Elle vient d’être publiée ce matin sur le blogue Jeanne Emard (sous-titré « J’en ai marre, et vous ? »… Ah les jeux de mots avec les noms de personnes…) par Mario Jodoin. Je ne connais pas personnellement cet économiste du marché du travail qui a travaillé 38 ans pour la fonction publique canadienne, mais Yvon m’a dit que c’était un type avec un large spectre d’intérêts progressistes qu’il avait plaisir à lire quand il avait le temps, même si Jodoin était évidemment moins anar que lui. Mais fort complémentaire je dirais, ayant écrit par le passé avec des pseudos comme Lutopium (qui exprime dans la présentation de son blogue sa méfiance du patron et la conviction qu’on peut encore changer des choses en se mobilisant) et Darwin, clin d’œil politico-scientifique qui semble quasiment prédestiné pour l’ouvrage recensé ici… (suite…)

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lundi, 18 novembre 2024
Aperçu du livre mercredi dans un cours de l’UPop Montréal et vidéo du lancement !

L’événement annoncé comme un « 2e lancement » du livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » sera en fait très différent du premier qui a eu lieu le 3 octobre dernier au bar les Sans-Taverne, à Montréal. Il s’agira plutôt pour moi de présenter en une heure les 12 rencontres avec Yvon D. Ranger à travers lesquelles se déploie le contenu du livre. Beau défi, auquel je vous convie donc ce mercredi 20 novembre au café Les Oubliettes. Tous les détails sont dans l’événement Facebook ainsi que sur le site de l’UPop Montréal. Comme tous les cours de l’UPop, un bon 45 minutes est ensuite prévu pour questions et échanges avec le public. Et le livre sera bien sûr en vente sur place. (suite…)

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lundi, 11 novembre 2024
Exacerbation du « Nous » versus « Eux » : tenter de contribuer à la résistance nécessaire

Ma présence au salon du livre de Rimouski pour présenter « Notre cerveau à tous les niveaux » a été remplie de belles rencontres avec toutes sortes de gens intéressés par le livre : des profs de bio, philo ou psycho de cégep ou d’université, mais aussi d’intervenant.es du réseau de la santé, de sexologue, de curieux du langage, de prof de danse, de mères de jeunes enfants ou de vendeur chez Volkswagen ! Sans oublier le plaisir que j’ai eu à côtoyer Martin Poirier qui s’occupait à la fois du kiosque de mon éditeur, Écosociété, et de celui de Lux Éditeur, un militant érudit et chaleureux qui avait toujours la bonne suggestion de lecture à proposer aux visiteurs du kiosque (dont il connaissant la moitié par leur prénom !). Le prochain rendez-vous avec le public, comme l’indique le calendrier des événements du site web du livre au bas de sa page d’accueil, sera le mercredi 20 novembre prochain au café les Oubliettes dès 19h dans le cadre d’un événement spécial organisé par l’UPop Montréal. Ce sera un peu comme un « 2e lancement » du livre pour ceux et celles qui n’avaient pas pu venir au lancement du 3 octobre dernier au Sans-Taverne, endroit où début l’histoire de mes rencontres avec mon co-auteur Yvon D. Ranger. En réalité, cette soirée sera un peu différente dans le sens où je ferai un tour d’horizon un peu plus complet du contenu du livre en environ une heure, avec bien sûr une deuxième heure pour en discuter avec vous comme le veut la tradition des cours de l’UPop ! Et, bien entendu, le livre sera disponible sur place. (suite…)

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lundi, 4 novembre 2024
Salon du livre de Rimouski et cerveau prédictif dans l’actualité

Comme le détaille l’image en haut de ce billet ou le site web du livre, je serai le week-end prochain au salon du livre de Rimouski dans la foulée de la parution il y a un mois de « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale ». Donc si vous êtes dans le coin et voulez une belle dédicace, passez me voir ! On m’a aussi demandé de donner une conférence sur le cerveau à travers l’approche de mon livre samedi à 14h, donc un autre bon moyen de prendre connaissance de son contenu. Tout comme une autre présentation que je ferai cette fois à Montréal le 20 novembre prochain  dans le cadre d’une activité spéciale de l’UPop Montréal, et que je présente un peu comme un « deuxième lancement » pour les personnes qui auraient manqué le premier (où qui veulent revenir parce qu’on s’est manqué au premier parce qu’il y avait trop de monde !). Mais pour l’instant, c’est vraiment la diversité des gens intéressés par le bouquin qui me fait grand plaisir depuis sa sortie ! Et de constater qu’il est en phase non seulement avec bien des questions que les gens se posent sur eux-mêmes ou sur nos interactions sociales, mais aussi avec des avancées scientifiques qui vont tout à fait dans le sens de certaines des conceptions au cœur de l’ouvrage, comme celle du cerveau prédictif. Par exemple il y a une semaine, quand l’émission Découverte de la télé de Radio-Canada consacrait un reportage sur le « trouble neurologique fonctionnel » et une toute nouvelle approche pour son traitement basé sur la compréhension de cette activité prédictive fondamentale de notre cerveau, encore peu enseignée dans les écoles de médecine. (suite…)

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