Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

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Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 24 janvier 2022
Covid-19 : le dangereux brouillage entre science et politique

En ce début de 2022, j’ai souligné dans mes deux derniers billets les 20 ans du site web Le cerveau à tous les niveaux et l’écriture en cours d’un livre sur cette même passion pour les sciences du cerveau et des comportements humains. Si ce dernier projet a pu voir le jour, c’est à cause de cet événement hors du commun qui est venu mettre sur pause toutes mes activités régulières, comme ce fut le cas pour une majorité de gens au Québec comme partout dans le monde : la pandémie du virus Sars-Cov-2. Pour qui s’intéresse à la science et à la psyché humaine, les deux dernières années furent à la fois tragiques et fascinantes. Tragique de par les morts liées à un tel événement, bien sûr. Mais aussi à cause de tous les errements politiques, passés ou présents, qui l’ont aggravé. Même si les questions de sociologie des sciences traditionnellement soulevée dans ce blogue étaient plus reliées à l’histoire des neurosciences, l’ampleur de cette crise sanitaire mondiale dont l’issue est intimement liée à la science fait en sorte que je ne peux pas ne pas en parler à l’occasion (comme je l’ai déjà fait par le passé ici ou ). Mais pour débattre des implications des données scientifiques qui sont en constante évolution, a fortiori avec un nouveau virus, il faut que celles-ci puissent circuler librement. C’est ce qui se passe normalement en science, même si ce n’est pas parfait. Mais on assiste depuis deux ans à un brouillage et un contrôle politique des données scientifiques pour le moins problématiques. Je me contenterai cette semaine d’en signaler deux : le manque d’indépendance des agences de santé publique et de transparence des gouvernements; et les difficultés d’accès pour les simples citoyen.nes aux  données scientifiques qui s’écartent un tant soit peu du discours dominant sur la pandémie. (suite…)

De la pensée au langage, Du simple au complexe | Pas de commentaires