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Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 1 mars 2021
Un exemple de l’importance de nos rythmes cérébraux

Une grande majorité de nos neurones ont une activité rythmique, c’est-à-dire qu’ils envoient des influx nerveux, puis se taisent, puis recommencent, et ainsi de suite. Ces oscillations ont différentes fréquences et constituent un moyen de communication de choix entre les neurones de notre cerveau. Mais ce qui est souvent dommage avec les rythmes cérébraux, c’est que les textbooks sur les neurosciences pour les jeunes au collège et même à l’université ne les abordent que très superficiellement, alors que c’est là que bien des mystères commencent un peu à s’éclaircir. Prenons par exemple la consolidation de nos apprentissages qui est associée à certains types d’activité nerveuse dans l’hippocampe. Bien des bouquins vont s’arrêter là. Par quel mécanisme cela pourrait se faire ? Mystère et boule de gomme. On dit que les souvenirs appris récemment vont être consolidés durant le sommeil ou reconsolidés quand on va se les remémorer, et que ça implique l’hippocampe, point. (suite…)

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