Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 19 novembre 2018
Des facultés cognitives utiles aux échecs… et dans la vie

Si vous êtes un amateur d’échecs comme moi, ou à plus forte raison un joueur ou une joueuse intermédiaire ou expert.e, vous êtes peut-être en retard sur votre journée de travail parce que vous regardez la 8e partie en cours (sur 12) du championnat mondial des échecs opposant le champion en titre depuis 2013, le norvégien Magnus Carlsen à l’aspirant américain Fabiano Caruana, numéro deux mondial. Mais contrairement à vous peut-être, j’ai la chance, grâce à mon métier de blogueur sur les sciences cognitives, de transformer ma procrastination matinale en « temps de réflexion » pour mon billet d’aujourd’hui. Les ruses de l’esprit humain vont bien au-delà de l’échiquier…

Après uniquement des parties nulles à date (donc 7!), que nous réserve cette 8e rencontre ou pendant en général 4 à 5 heures (7 heures pour la première!) deux êtres humains sont assis l’un devant l’autre et font essentiellement que… penser. En langage des sciences cognitives (puisqu’il faut bien en parler un peu ici pour justifier ma procrastination), on pourrait dire que leur cerveau fait du « offline » pendant l’immense majorité du temps où ils réfléchissent, et du « online » quand ils finissent par bouger de temps en temps leurs pièces. Mais au fait, qu’entend-t-on au juste par « réfléchir » quand on joue aux échecs ? Quels sont les mécanismes cognitifs ou mentaux qui sont alors sollicités ? (suite…)

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lundi, 11 avril 2016
Comment fonctionne le « cerveau » d’AlphaGo ?

Le verdict final est tombé le 15 mars dernier : après le champion du monde des échecs Garry Kasparov battu en 1997 par l’ordinateur d’IBM Deep Blue, c’est maintenant au tour d’un des plus forts cerveaux humains au jeu de Go de perdre aux mains de la machine !

Le logiciel AlphaGo de la compagnie anglaise DeepMind (achetée par Google) a en effet battu 4 à 1 le champion sud-coréen Lee Sedol. (suite…)

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lundi, 27 décembre 2010
Jouer aux échecs à l’école améliore l’apprentissage

chessLe jeu d’échecs serait un outil d’apprentissage idéal pour les enfants selon « America’s Foundation for Chess », un organisme qui en fait la promotion en milieu scolaire.  Les capacités d’analyse du cerveau se développent rapidement autour de huit ou neuf ans et les échecs les stimuleraient favorablement. Des études montrent en tout cas que les enfants qui partiquent ce jeu ont de meilleurs résultats dans la plupart de leurs matières. (suite…)

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