mardi, 3 septembre 2024
Une « 4e de couverture » qui présente plusieurs facettes d’un livre atypique
J’aime bien l’expression « neuro-atypique » pour décrire une personne schizophrène, autiste, bipolaire ou synesthète. Parce qu’elle met l’emphase sur le fonctionnement différent de leur cerveau, et moins sur leurs problèmes ou leur souffrance. Et nous invite, nous, les banals « neurotypiques », à reconnaître cette différence, à essayer de la comprendre et d’apprendre à vivre avec eux. Un peu comme si on « renversait le fardeau de la preuve ». Ce que nous aident à faire les autistes qui nous décrivent malicieusement, nous les neurotypiques, comme atteints d’un « « trouble neurobiologique caractérisé par un souci de préoccupations sociales, des délires de supériorité et l’obsession de conformité » !
Cela dit, il n’y a pas deux neurotypiques identiques, et les aléas de notre histoire de vie ont tôt fait de nous « atypiciser » considérablement ! Alors imaginez un livre issu de la conversation entre un vulgarisateur scientifique et un cinéaste militant : ce qui en ressort ne pouvait qu’être assez atypique ! Il est donc évidemment impossible de réduire les 560 pages de contenu de Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale à une seule phrase. Mais si on m’obligeait à le faire un fusil sur la tempe, je crois que je renverrais à la première de la page qui présente mon livre sur le site d’Écosociété, et qui se lit comme suit :
« Voyage interdisciplinaire captivant qui fait le pont entre questions scientifiques et enjeux sociopolitiques et rappelle à quel point cerveau, corps et environnement forment un système indissociable. »
Du simple au complexe | Pas de commentaires