Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 10 septembre 2012
Désir, amour, attachement

Du nouveau contenu dans Le cerveau à tous les niveaux ! Comme vous pouvez le voir sur la page d’accueil, on vient d’y ajouter un sous-thème intitulé « Désir, amour, attachement » dans le thème « Que d’émotions ! ». On aborde ici un sujet vieux comme le monde qui a fait couler beaucoup d’encre et de larmes, de joie ou de tristesse.

Vaste sujet, donc, que l’on peut découper en trois pour mieux en saisir les articulations complexes qui s’enracinent dans un comportement essentiel à la survie de toute espèce, la reproduction. D’abord le désir, l’attirance sexuelle, le fait que l’on n’est pas indifférent, loin s’en faut, au charme de certaines personnes. Puis l’amour avec un grand A, l’amour romantique, celui qui nous fait voir que lui, ou elle. Et enfin l’attachement, qui fait qu’on reste ensemble, pour assurer les meilleures chances de survie à la progéniture, mais aussi, chez l’humain, pour bien d’autres raisons…

S’il est vrai que l’amour rend aveugle, il est non moins vrai que l’on peut, en amour ou pas, essayer de comprendre ce qui se passe en nous quand nous sommes ainsi « hors de nous », et ce, à tous les niveaux :

au niveau moléculaire, en examinant l’ocytocine, l’hormone du lien, non seulement mère – enfant, mais aussi du lien amoureux et même du lien social ;

au niveau cellulaire, en décrivant les voies désirantes de l’hypothalamus, cette petite région complexe du cerveau qui influence tout le corps par l’entremise de l’hypophyse;

–  au niveau cérébral, en observant le vaste réseau de régions cérébrales impliquées dans le désir, l’orgasme, l’amour romantique ou la rupture amoureuse ;

au niveau psychologique, en constatant les multiples visages du sentiment amoureux, des comportements de séduction aux différentes phases que traversent souvent les “ex” ;

au niveau social, en considérant l’amour comme un ciment social qui rend possible l’évolution culturelle, la coopération et la création des dynamiques sociales propres à notre espèce.

Cinq nouvelles « capsules outil intermédiaire » ont également été ajoutées au site. Les quatre premières sont liées à ce nouveau sous-thème et portent sur l’attirance physique et la beauté, sur la monogamie humaine, ses causes et ses conséquences, sur les phéromones et sur l’homosexualitéLa cinquième s’intitule « Cerveau triunique et système limbique : ce qu’il faut jeter, ce qu’on peut garder » et tente de mettre à jour le modèle du cerveau triunique introduit dans les années 1960 par Paul MacLean.

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Par ailleurs, lors du lancement d’un nouveau sous-thème, nous en profitons pour signaler les ajouts dans la section « Diffusion » du site. Voici donc la dernière mention du site dans les médias : en février 2012, le répertoire de ressources pour étudiant.e.s en médecine et en sciences de la santé MedReviewed.com a publié une brève recension du Cerveau à tous les niveaux.

Enfin, le 30 mai dernier, une présentation intitulée « Parlons cerveau en ce printemps québécois 2012 » inspirée du Cerveau à tous les niveaux a été donnée au cégep de St-Jean-sur-Richelieu, au Québec.  

Que d'émotions! | Comments Closed


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